💸 Un quart de salaire en moins – en moyenne – pour les femmes par rapport aux hommes. Pour gagner l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, la CGT propose de faire du 8 mars #UnJourSansNous et publiera sur les réseaux sociaux les chiffres, par métiers, des inégalités femmes – hommes au travail. ⤵️
Toujours un quart en moins !
Dans toutes les entreprises et administrations, quel que soit leur métier et leur niveau hiérarchique, les femmes subissent des inégalités de carrières et de revenus, d’autant plus si elles sont mères.
Aujourd’hui, tous secteurs confondus, les femmes gagnent toujours un quart de salaire en moins que les hommes. L’écart est de -17% pour les caissières à -37% pour les sages-femmes, et jusqu’à -76% pour les assistantes maternelles.
C’est comme si chaque jour, elles arrêtaient d’être payées à 15 h 40 et travaillaient gratuitement le reste de la journée.
À la retraite, elles sont de nouveau pénalisées car leurs pensions sont inférieures de 40 % en moyenne à celles des hommes !
Même si elles tendent à se réduire, les inégalités salariales persistent. Mais attention, en temps de crise, l’écart stagne – voire progresse. De nombreuses études montrent que l’index de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, mis en place en 2019, n’améliore en rien la situation.
#UnJourSansNous
Le travail des femmes, dans la vie professionnelle ou à la maison, reste, au mieux, sous rémunéré, au pire invisibilisé :
- Parce que les compétences des femmes seraient « naturelles » pour exercer certains métiers, pour s’occuper des enfants et effectuer les tâches domestiques,
- parce qu’elles font moins d’heures supplémentaires, parce qu’elles sont considérées comme « un salaire d’appoint »,
- parce qu’elles s’arrêtent de travailler faute de mode de garde d’enfant, parce qu’elles ne seraient pas en capacité d’exercer des postes à responsabilité…
✊ C’est dans ce contexte que la CGT propose de faire du 8 mars #UnJourSansNous et publiera jusqu’au 8 mars sur les réseaux sociaux des chiffres, par métiers, des inégalités femmes – hommes au travail.
Faire exploser la « boîte de verre »
Ensemble, il est possible de faire exploser la « boîte de verre » dans laquelle les femmes sont enfermées et qui creuse les inégalités, en s’attaquant :
- au « plancher collant », dû au temps partiel et à la précarité qui amène de nombreuses femmes à passer leur vie au Smic (56 % des smicard·es sont des femmes) ;
- aux « parois de verre », qui concentrent les femmes dans des emplois à prédominance féminine dévalorisés et sous-payés ;
- au « plafond de verre » : même si elles sont de plus en plus qualifiées, les femmes occupent peu de postes à responsabilité;
- au « plafond de mère », qui les discrimine sur fond de maternité réelle ou soupçonnée ;
- au sexisme et aux violences sexistes et sexuelles au travail et en dehors, qui entraînent des conséquences dramatiques sur la vie et la carrière des femmes et qui creusent encore plus les inégalités.